Fraxinews2025 Ardo2

Qu’est-ce qui caractérise Ardo et comment se déroule concrètement le traitement ?

Ignace : « Nous travaillons entièrement selon les saisons. Tout ce que nous transformons vient directement du champ, sans éclairage artificiel ni chauffage : uniquement ce que la nature nous offre. Cela implique de fortes pointes pendant la récolte et des périodes de relative accalmie. Durant ces périodes, généralement de janvier à mars, nous procédons à la maintenance et à la construction de nouvelles installations. La variété des produits que nous traitons se traduit par une grande diversité d’emballages : des petits formats de 200 grammes pour lavente au détail, aux conditionnements foodservice de 10 ou 20 kilos, jusqu’aux octabins industriels destinés aux clients qui utilisent nos légumes comme ingrédient pour les soupes, pizzas ou plats préparés. »

Christophe : « La différence avec, par exemple, l’industrie de la frite, c’est que nous traitons des dizaines de légumes différents, chacun avec sa saison et sa forme d’emballage. Cela rend nos processus complexes et exige une grande flexibilité logistique et de stockage. C’est pourquoi chaque site dispose de lignes spécialisées : certains produits à Ardooie, d’autres à Coolscamp. Cela suppose une logistique interne fluide entre les sites. »

Quelle est l’importance de l’automatisation dans ce contexte ?

Ignace : « L’automatisation est la clé pour absorber les pics saisonniers. Autrefois, nous faisions appel à plus de personnel et à davantage de chariots élévateurs. Aujourd’hui, nous raisonnons en termes d’alimentation, de nettoyage, de tampon et d’évacuation automatisés. C’est plus efficace, plus sûr et plus durable. »

Christophe : « Et il ne s’agit pas seulement de machines isolées, mais bien de chaînes complètes : production, stockage et emballage. Une installation doit donc s’intégrer parfaitement dans cet ensemble global. »

Le projet le plus récent mené avec Fraxinus est l’installation de la nouvelle ligne de caisses à Zwevezele. Qu’avait-elle de particulier ?

Ignace : « L’installation devait être intégrée à la fois dans un bâtiment existant et dans un nouveau. Cela impliquait de gérer plusieurs niveaux de sol, des passages étroits et des lignes déjà en place. Fraxinus a réfléchi avec nous, y compris pendant la phase de construction, pour éviter toute surprise ultérieure. »

Christophe : « Les exigences d’hygiène sont également très strictes. En environnement de surgélation, il faut composer avec la vapeur, la condensation et des températures extrêmes. Les cellules photoélectriques doivent être chauffées et toutes les surfaces faciles à nettoyer. Fraxinus connaît parfaitement le secteur et traduit ces contraintes en réalisations en inox, entraînements adaptés et plans inclinés. Ce sont ces détails qui font la différence. »

Comment s’est déroulée la collaboration ?

Christophe : « Ce projet impliquait de nombreuses parties : fournisseurs de machines d’emballage, partenaires électriques et d’automatisation, ainsi que les équipes de construction. Fraxinus a pris la tête de la coordination. Leurs plans 3D ont permis d’unifier toutes les disciplines dans un seul schéma global. Ainsi, nous avons pu anticiper et corriger les points de blocage à temps. Auparavant, tout se faisait souvent en 2D, ce qui laisse passer beaucoup de choses. »

Ignace : « L’avantage, c’est que Fraxinus est proche et connaît notre secteur sur le bout des doigts. Des lignes de communication courtes, des décisions rapides et une vraie réflexion sur les défis pratiques : c’est ce qui fait la différence. »

La sécurité revient souvent dans votre discours.

Ignace : « Il y a vingt ans, on construisait une installation, et puis on y ajoutait la sécurité. Aujourd’hui, chaque conception commence par la sécurité. Cela rend les projets plus complexes, surtout avec plusieurs fournisseurs, mais c’est la seule approche correcte. Il ne s’agit pas seulement de conformité légale : nous voulons avant tout éviter les accidents. »

Christophe : « Et la sécurité doit rester praticable. Si un système est trop contraignant, les opérateurs cherchent à le contourner, avec tous les risques que cela comporte. C’est pourquoi nous pensons toujours en termes de facilité d’utilisation et de sécurité. »

Qu’est-ce qui rend la collaboration avec Fraxinus si solide ?

Ignace : « Aucun projet n’est parfait. Il y a toujours des points à améliorer. L’essentiel, c’est que Fraxinus participe activement à la recherche de solutions. Cette attitude constructive inspire confiance. »

Christophe : « Et ils ne travaillent pas avec des solutions standards. Chaque projet est du sur-mesure : les bâtiments, produits et conditions diffèrent. Fraxinus s’adapte à chaque situation, et c’est très appréciable. »

Quels sont les projets pour l’avenir ?

Ignace : « Nous construisons actuellement en Espagne un grand entrepôt à hauts rayonnages, offrant des dizaines de milliers d’emplacements palettes : un projet ambitieux sur les plans architectural et logistique. »

Christophe : « Cela illustre la direction que nous prenons : l’automatisation comme levier pour la capacité et la performance, non seulement dans la production, mais dans toute la chaîne. Et toujours avec une attention particulière à la sécurité, à la durabilité et à la flexibilité. »

Mathias Desnouck2

Un fraxi sur le projet

« Pour le site de Coolscamp, nous avons élaboré une ligne de caisses automatisant l’ensemble du processus, du nettoyage à l’empilage. L’installation devait être intégrée à la fois dans des bâtiments existants et neufs : un défi impliquant différents niveaux de sol et des passages limités.

Phase 1 : mise en place d’une ligne de nettoyage. Les caisses vides sont positionnées, basculées et brossées à l’intérieur. Des capteurs de pression et un contrôle caméra vérifient leur qualité ; les caisses endommagées sont automatiquement écartées. Ensuite, elles sont pesées et reçoivent un sac plastique intérieur, prêtes pour la production.

Phase 2 : extension vers les lignes de production. Les caisses vides sont amenées automatiquement, les pleines évacuées. Un système vibrant intégré optimise le remplissage, offrant 10 à 15 % de capacité supplémentaire. Ensuite, les caisses sont automatiquement filmées, houssées et empilées par deux pour un transport et un stockage plus efficaces.

Grâce à cette automatisation, le trafic interne de chariots élévateurs a fortement diminué, augmentant ainsi la sécurité, la fiabilité et la continuité du processus. »

- par Mathias Desnouck
project engineer

À PROPOS D'ARDO

Ardo est un producteur mondial de légumes, d’herbes et de fruits surgelés, avec une approche “glocale” : des sites de production proches des cultures et des bureaux de vente répartis dans le monde entier.

Sites

16

Pays

7

Chiffre d'affaires annuel

1,4 milliard d'euros

Produits traités par an

947 000 tonnes

Collaborateurs

3 300

Cultivateurs partenaires

3 500

Pays d'exportations

100

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